Contraindre la demande ?
Une régulation technique de l’activité aéroportuaire est possible au titre du lissage des pointes de trafic ou des nuisances sonores…
Une régulation administrative qui viserait à contraindre le développement du trafic poserait des difficultés juridiques, dans un espace aérien européen de libre concurrence…
Mettre en réseau les aéroports de l’Ouest ?
Cette solution apparaît peu crédible…
Agrandir et rénover l’aéroport de Nantes Atlantique ?
L’agrandissement de l’aérogare est possible et la rénovation de la piste est nécessaire. Dans cette option, les chantiers d’agrandissement de l’aérogare et de rénovation de la piste devront être conduits en maintenant l’aéroport, autant qu’il est possible, en conditions opérationnelles, dans le respect des règles de sécurité et de sûreté pendant toutes les phases des travaux. Ces contraintes sont de nature à peser sérieusement sur les coûts des travaux, facteur qui est probablement l’une des causes de divergence entre les évaluations en présence (…)
La mission estime que la question de la mise en conformité des procédures doit être posée.
Parmi les sites envisageables, celui de Notre-Dame-des-Landes apparaît encore aujourd’hui comme un compromis acceptable, malgré des difficultés à ne pas sous-estimer.
Le bocage de Notre-Dame-des-Landes, préservé par les effets de la zone d'aménagement différé, accueille une biodiversité riche et variée, mais insuffisante pour justifier un zonage réglementaire de protection. Le calcul d’utilité économique du projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes, qui présentait en effet des imperfections, a été revalidé par la mission avec des hypothèses de trafic jugées réalistes aujourd’hui.
Pour autant, force est de constater que le projet, fruit d’une conception ancienne jamais réexaminée, est surdimensionné. Son redimensionnement à la baisse permettrait de réduire la consommation d’espace d’environ 200 hectares et de réduire en conséquence l’importance des mesures compensatoires.
Au lieu d’un projet à deux pistes de 3 600 mètres, dont l’une à 60 m de largeur, qui était celui d’un aéroport à vocation intercontinentale, la mission suggère de retenir un projet à une seule piste de 2 900 mètres de longueur et 45 mètres de largeur, jugée suffisante pour les besoins d’un trafic essentiellement intra-européen.
Dans ce scénario de transfert à Notre Dame des Landes, la mission estime qu’un programme d’appui aux communes concernés mériterait d’être développé de façon plus poussée pour leur permettre de gérer, dans de bonnes conditions, les besoins d’aménagement et d’urbanisation qui ne manqueraient pas d’apparaître
CGEDD - Rapport n° 010459-01 - 2016-04-05
Une régulation technique de l’activité aéroportuaire est possible au titre du lissage des pointes de trafic ou des nuisances sonores…
Une régulation administrative qui viserait à contraindre le développement du trafic poserait des difficultés juridiques, dans un espace aérien européen de libre concurrence…
Mettre en réseau les aéroports de l’Ouest ?
Cette solution apparaît peu crédible…
Agrandir et rénover l’aéroport de Nantes Atlantique ?
L’agrandissement de l’aérogare est possible et la rénovation de la piste est nécessaire. Dans cette option, les chantiers d’agrandissement de l’aérogare et de rénovation de la piste devront être conduits en maintenant l’aéroport, autant qu’il est possible, en conditions opérationnelles, dans le respect des règles de sécurité et de sûreté pendant toutes les phases des travaux. Ces contraintes sont de nature à peser sérieusement sur les coûts des travaux, facteur qui est probablement l’une des causes de divergence entre les évaluations en présence (…)
La mission estime que la question de la mise en conformité des procédures doit être posée.
Parmi les sites envisageables, celui de Notre-Dame-des-Landes apparaît encore aujourd’hui comme un compromis acceptable, malgré des difficultés à ne pas sous-estimer.
Le bocage de Notre-Dame-des-Landes, préservé par les effets de la zone d'aménagement différé, accueille une biodiversité riche et variée, mais insuffisante pour justifier un zonage réglementaire de protection. Le calcul d’utilité économique du projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes, qui présentait en effet des imperfections, a été revalidé par la mission avec des hypothèses de trafic jugées réalistes aujourd’hui.
Pour autant, force est de constater que le projet, fruit d’une conception ancienne jamais réexaminée, est surdimensionné. Son redimensionnement à la baisse permettrait de réduire la consommation d’espace d’environ 200 hectares et de réduire en conséquence l’importance des mesures compensatoires.
Au lieu d’un projet à deux pistes de 3 600 mètres, dont l’une à 60 m de largeur, qui était celui d’un aéroport à vocation intercontinentale, la mission suggère de retenir un projet à une seule piste de 2 900 mètres de longueur et 45 mètres de largeur, jugée suffisante pour les besoins d’un trafic essentiellement intra-européen.
Dans ce scénario de transfert à Notre Dame des Landes, la mission estime qu’un programme d’appui aux communes concernés mériterait d’être développé de façon plus poussée pour leur permettre de gérer, dans de bonnes conditions, les besoins d’aménagement et d’urbanisation qui ne manqueraient pas d’apparaître
CGEDD - Rapport n° 010459-01 - 2016-04-05