L’utilisation de produits pour désinfecter les toilettes ou le mobilier dans les écoles maternelles a été à l’origine d’une centaine d’accidents sur la période 2017-2022. Ces accidents étaient essentiellement dus à des erreurs dans l’emploi des désinfectants. Si la majorité des accidents étaient sans gravité, un enfant a reçu une greffe de peau.
Des accidents en nette augmentation pendant l’épidémie de Covid-19
Sur la période 2017-2022, les centres antipoison (CAP) ont enregistré 118 cas d’atteintes cutanées chez des enfants en collectivité. Ces accidents ont le plus souvent eu lieu dans les écoles maternelles suite à la désinfection des toilettes avec des produits biocides . Une forte augmentation a été observée en 2020 et 2021, très probablement liée au renforcement des actions de désinfection lors de l’épidémie de Covid-19, notamment la désinfection d’objets tels que des tables, chaises, jouets.
En 2023, de nouveaux accidents continuent à être signalés, traduisant la persistance de la problématique.
Les fillettes de moins de 6 ans les plus touchées
La peau des enfants de moins de 6 ans étant la plus fragile, ils constituent la population la plus concernée, en particulier les petites filles qui s’assoient sur la cuvette des toilettes.
Si les atteintes cutanées étaient en très grande majorité de faible gravité, onze enfants ont néanmoins présenté une brûlure du second degré et un enfant a reçu une greffe de peau pour une brûlure au troisième degré à la fesse.
Des erreurs d’utilisation des produits
Les accidents sont principalement liés à des erreurs d’utilisation des désinfectants : absence de rinçage ou de dilution, produit inadapté à l’usage qui en a été fait, etc.
ANSES >> Dosier complet
Des accidents en nette augmentation pendant l’épidémie de Covid-19
Sur la période 2017-2022, les centres antipoison (CAP) ont enregistré 118 cas d’atteintes cutanées chez des enfants en collectivité. Ces accidents ont le plus souvent eu lieu dans les écoles maternelles suite à la désinfection des toilettes avec des produits biocides . Une forte augmentation a été observée en 2020 et 2021, très probablement liée au renforcement des actions de désinfection lors de l’épidémie de Covid-19, notamment la désinfection d’objets tels que des tables, chaises, jouets.
En 2023, de nouveaux accidents continuent à être signalés, traduisant la persistance de la problématique.
Les fillettes de moins de 6 ans les plus touchées
La peau des enfants de moins de 6 ans étant la plus fragile, ils constituent la population la plus concernée, en particulier les petites filles qui s’assoient sur la cuvette des toilettes.
Si les atteintes cutanées étaient en très grande majorité de faible gravité, onze enfants ont néanmoins présenté une brûlure du second degré et un enfant a reçu une greffe de peau pour une brûlure au troisième degré à la fesse.
Des erreurs d’utilisation des produits
Les accidents sont principalement liés à des erreurs d’utilisation des désinfectants : absence de rinçage ou de dilution, produit inadapté à l’usage qui en a été fait, etc.
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