Selon cette étude, après deux années d'amélioration sensible de leurs finances, les départements affichent en 2023 une dégradation de leur situation financière. L'épargne brute des départements est ainsi marquée par une baisse significative (- 39,6 %), en raison d’un recul des recettes de fonctionnement (- 1,2 %) alors que les dépenses de fonctionnement augmentent plus vivement qu’au cours des années précédentes (+ 6,4 %).
En particulier, dans le contexte de l’inflation, les achats et charges augmentent de + 9,6 % (soit+ 400 M€), et à la suite notamment des revalorisations du point d’indice de 2022 et 2023, les frais de personnels progressent de +7,0 % (soit + 900 M€).
Dans le même temps, le recul des recettes de fonctionnement est lié en particulier au fort repli des DMTO (de 14,6 à 11,4 Md€) dans le contexte de la crise du secteur immobilier. Les dépenses d’investissement décélèrent sensiblement (+ 2,4 % après +7,1 % en 2022). En revanche, les recettes d’investissement progressent significativement (+ 12,5 %), grâce notamment à une hausse du FCTVA versé par l’État (+ 26,7 %).
Globalement, le délai de désendettement des départements s’accroît sensiblement, en passant de 2,6 à 4,2 ans. Enfin, les budgets primitifs de 2024 votés en début d’année, indiquent que la situation pourrait continuer à se dégrader en 2024, avec une augmentation des dépenses de fonctionnement supérieure à celle des recettes, bien que ces dernières renoueraient avec une évolution positive. Toutefois, l'épargne brute reculerait de nouveau (- 25 %).
Source - Collectivités Locales Bis n° 186
Bulletin d'information statistique
En particulier, dans le contexte de l’inflation, les achats et charges augmentent de + 9,6 % (soit+ 400 M€), et à la suite notamment des revalorisations du point d’indice de 2022 et 2023, les frais de personnels progressent de +7,0 % (soit + 900 M€).
Dans le même temps, le recul des recettes de fonctionnement est lié en particulier au fort repli des DMTO (de 14,6 à 11,4 Md€) dans le contexte de la crise du secteur immobilier. Les dépenses d’investissement décélèrent sensiblement (+ 2,4 % après +7,1 % en 2022). En revanche, les recettes d’investissement progressent significativement (+ 12,5 %), grâce notamment à une hausse du FCTVA versé par l’État (+ 26,7 %).
Globalement, le délai de désendettement des départements s’accroît sensiblement, en passant de 2,6 à 4,2 ans. Enfin, les budgets primitifs de 2024 votés en début d’année, indiquent que la situation pourrait continuer à se dégrader en 2024, avec une augmentation des dépenses de fonctionnement supérieure à celle des recettes, bien que ces dernières renoueraient avec une évolution positive. Toutefois, l'épargne brute reculerait de nouveau (- 25 %).
Source -
Bulletin d'information statistique
Dans la même rubrique
-
Juris - Départements - Possibilité un an après de contester le titre exécutoire émis pour le recouvrement d’un indu
-
Circ. - Départements - Contractualisation préfet/agence régionale de santé (ARS)/conseil départemental en prévention et protection de l'enfance pour l’année 2024
-
Actu - Départements - Smartphone à l’entrée des collèges - Les Départements disent non à une généralisation précipitée et coûteuse
-
Actu - Départements - Déficits publics - Les limites du c’est pas moi, c’est les autres
-
Juris - Départements - Une créance due par un département à une société de transports avant la bascule de cette compétence aux régions n’est plus due par ce département