Les dépenses publiques liées au stationnement automobile sont d’environ 16,6 milliards d’euros, les recettes d’environ 2,6 milliards d’euros et le déficit d’environ 14 milliards d’euros.
Plusieurs de ces calculs sont basés sur des hypothèses basses ; il s’agit donc d’une valeur minimale.
Si l’on prend en compte les externalités monétarisées, le stationnement représente une charge annuelle totale d’environ 27,4 milliards d’euros, pour une recette annuelle d’environ 5,5 milliards d’euros, soit un déficit d’environ 21,9 milliards d’euros. Il s’agit là encore d’une valeur minimale.
Le solde négatif vient principalement du stationnement gratuit sur voirie (environ 12,3 Md€).
Les externalités monétarisées représentent le deuxième poste de coût (environ 7,9 Md€).
Contrairement aux idées reçues, les parkings en ouvrage sont également déficitaires (environ 1,2 Md€) et le montant des amendes ne couvre pas le coût du contrôle (déficit de quelque 0,2 Md€). Seuls deux postes sont bénéficiaires, les impôts et taxes (environ 0,8 Md€) et le stationnement payant sur voirie (environ 0,5 Md€), mais leur bénéfice est faible par rapport au déficit des autres postes.
Les externalités monétarisées sont à la charge d’acteurs divers : sécurité sociale (accidents, pollution…), ménages et employeurs (congestion…), Départements (accidents, usure des routes…), communes et intercommunalités (usure des routes…), etc. Faute d’études spécifiques, il n’est pas possible d’en faire la répartition.
Hors externalités, le stationnement est très majoritairement à la charge des collectivités locales, principalement les communes (environ 13,1 milliards d’euros). Suivent, loin derrière, l’Etat (environ 0,6 milliard) et les hôpitaux (environ 0,3 milliard).
ADETEC / FNAUT >> L’étude intégrale
La synthèse
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Plusieurs de ces calculs sont basés sur des hypothèses basses ; il s’agit donc d’une valeur minimale.
Si l’on prend en compte les externalités monétarisées, le stationnement représente une charge annuelle totale d’environ 27,4 milliards d’euros, pour une recette annuelle d’environ 5,5 milliards d’euros, soit un déficit d’environ 21,9 milliards d’euros. Il s’agit là encore d’une valeur minimale.
Le solde négatif vient principalement du stationnement gratuit sur voirie (environ 12,3 Md€).
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Contrairement aux idées reçues, les parkings en ouvrage sont également déficitaires (environ 1,2 Md€) et le montant des amendes ne couvre pas le coût du contrôle (déficit de quelque 0,2 Md€). Seuls deux postes sont bénéficiaires, les impôts et taxes (environ 0,8 Md€) et le stationnement payant sur voirie (environ 0,5 Md€), mais leur bénéfice est faible par rapport au déficit des autres postes.
Les externalités monétarisées sont à la charge d’acteurs divers : sécurité sociale (accidents, pollution…), ménages et employeurs (congestion…), Départements (accidents, usure des routes…), communes et intercommunalités (usure des routes…), etc. Faute d’études spécifiques, il n’est pas possible d’en faire la répartition.
Hors externalités, le stationnement est très majoritairement à la charge des collectivités locales, principalement les communes (environ 13,1 milliards d’euros). Suivent, loin derrière, l’Etat (environ 0,6 milliard) et les hôpitaux (environ 0,3 milliard).
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