La descendance finale des femmes immigrées, résidant en France métropolitaine en 2019-2020, a diminué au fil des générations. Celles nées entre 1960 et 1974 ont eu en moyenne 2,35 enfants au cours de leur vie, en tenant compte des naissances à l’étranger avant la migration et des naissances en France après leur arrivée. À la génération suivante, la descendance finale des descendantes d’immigrés est de 1,90 enfant, très proche de celle des femmes sans ascendance migratoire directe (1,86).
Le diplôme est déterminant.
L’écart de fécondité entre les femmes immigrées et celles sans ascendance migratoire directe est élevé pour les femmes peu diplômées, mais faible pour les diplômées de l’enseignement supérieur. Ces écarts varient fortement selon le pays de naissance.
L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) éclaire quant à lui les comportements récents. Il nécessite un ajustement quand il est calculé pour des femmes nées à l’étranger, qui ont une fécondité élevée à leur arrivée en France et plus faible avant. L’ICF des femmes nées à l’étranger est relativement stable depuis 2014, alors qu’il baisse pour celles nées en France.
Sommaire
- Les femmes immigrées ont en moyenne 0,49 enfant de plus que les femmes sans ascendance migratoire directe
- Une descendance finale en nette baisse au fil des générations
- Les femmes nées en Afrique, Turquie et Moyen-Orient ont le plus d’enfants
- L’influence déterminante du niveau d’éducation
- La descendance finale des immigrées arrivées avant l’âge de 5 ans est proche de celle des femmes sans ascendance migratoire directe
- ICF sur les années récentes : baisse pour les femmes nées en France, stabilité pour celles nées à l’étranger
- Une nouvelle approche pour mesurer l’indicateur conjoncturel de fécondité des femmes nées à l’étranger
INSEE PREMIÈRE No 1939 - 2023-02-21
Le diplôme est déterminant.
L’écart de fécondité entre les femmes immigrées et celles sans ascendance migratoire directe est élevé pour les femmes peu diplômées, mais faible pour les diplômées de l’enseignement supérieur. Ces écarts varient fortement selon le pays de naissance.
L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) éclaire quant à lui les comportements récents. Il nécessite un ajustement quand il est calculé pour des femmes nées à l’étranger, qui ont une fécondité élevée à leur arrivée en France et plus faible avant. L’ICF des femmes nées à l’étranger est relativement stable depuis 2014, alors qu’il baisse pour celles nées en France.
Sommaire
- Les femmes immigrées ont en moyenne 0,49 enfant de plus que les femmes sans ascendance migratoire directe
- Une descendance finale en nette baisse au fil des générations
- Les femmes nées en Afrique, Turquie et Moyen-Orient ont le plus d’enfants
- L’influence déterminante du niveau d’éducation
- La descendance finale des immigrées arrivées avant l’âge de 5 ans est proche de celle des femmes sans ascendance migratoire directe
- ICF sur les années récentes : baisse pour les femmes nées en France, stabilité pour celles nées à l’étranger
- Une nouvelle approche pour mesurer l’indicateur conjoncturel de fécondité des femmes nées à l’étranger
INSEE PREMIÈRE No 1939 - 2023-02-21