Pour faire émerger des solutions concrètes et accompagner les collectivités dans le déploiement de solutions adaptées à leur territoire, le CSF TVD a lancé cette étude afin de mesurer l’impact économique de la mise en place de la collecte sélective des biodéchets, et aussi pour identifier les leviers à actionner pour en faciliter la mise en œuvre.
Huit scénarios de collecte ont ainsi été élaborés pour prendre en compte la diversité des situations des collectivités territoriales :ont été étudiés cinq scénarios en milieu rural et trois scénarios en milieu urbain.
Le ratio médian de collecte des déchets alimentaires en mélange avec des déchets verts est d’environ 87 kg/habitant desservi, tandis que celui relatif à la collecte des déchets alimentaires seuls est d’environ 43 kg/habitant desservi.
On retiendra des différents scénarios modélisés dans le cadre de cette étude :
- les scénarios en milieu rural présentent un surcoût global pour l’ensemble des flux de la collectivité de 7 à 22 € par habitant et par an ;
- les trois scénarios en milieu urbain présentent un surcoût de 9 à 13 €/habitant et par an.
Cela inclut les coûts de collecte et de traitement des biodéchets et l’optimisation de la collecte sur les autres flux de déchets.
On retiendra aussi que les coûts de traitement ont un faible impact sur le coût global de gestion des biodéchets, soit 10 à 20%. Le coût de la collecte représente 60 à 75%. Les autres coûts concernent la prévention, la communication et la pré-collecte.
Dans le prolongement des données économiques issues de l’étude, le CSF TVD émet des recommandations, parmi lesquelles :
- Remettre à plat le circuit de collecte des déchets du territoire (Ordures Ménagères Résiduelles, recyclables et biodéchets) car les scénarios montrent que l’optimisation sur les autres flux de déchets de la collectivité représente une économie potentielle de 10€/habitant/an.
- Tenir compte des pratiques locales des habitants pour la collecte des biodéchets, afin de ne pas la superposer inutilement aux actions de proximité déjà engagées par certains habitants.
- Favoriser les boucles courtes en s’appuyant sur les installations de traitement déjà existantes sur le territoire, en mutualisant par exemple le traitement avec d’autres flux (déchets verts ou déchets agricoles).
Confédération des Métiers de l’Environnement >> Note explicative
Synthèse de l’étude sur le modèle économique de la filière
Rapport final
Huit scénarios de collecte ont ainsi été élaborés pour prendre en compte la diversité des situations des collectivités territoriales :ont été étudiés cinq scénarios en milieu rural et trois scénarios en milieu urbain.
Le ratio médian de collecte des déchets alimentaires en mélange avec des déchets verts est d’environ 87 kg/habitant desservi, tandis que celui relatif à la collecte des déchets alimentaires seuls est d’environ 43 kg/habitant desservi.
On retiendra des différents scénarios modélisés dans le cadre de cette étude :
- les scénarios en milieu rural présentent un surcoût global pour l’ensemble des flux de la collectivité de 7 à 22 € par habitant et par an ;
- les trois scénarios en milieu urbain présentent un surcoût de 9 à 13 €/habitant et par an.
Cela inclut les coûts de collecte et de traitement des biodéchets et l’optimisation de la collecte sur les autres flux de déchets.
On retiendra aussi que les coûts de traitement ont un faible impact sur le coût global de gestion des biodéchets, soit 10 à 20%. Le coût de la collecte représente 60 à 75%. Les autres coûts concernent la prévention, la communication et la pré-collecte.
Dans le prolongement des données économiques issues de l’étude, le CSF TVD émet des recommandations, parmi lesquelles :
- Remettre à plat le circuit de collecte des déchets du territoire (Ordures Ménagères Résiduelles, recyclables et biodéchets) car les scénarios montrent que l’optimisation sur les autres flux de déchets de la collectivité représente une économie potentielle de 10€/habitant/an.
- Tenir compte des pratiques locales des habitants pour la collecte des biodéchets, afin de ne pas la superposer inutilement aux actions de proximité déjà engagées par certains habitants.
- Favoriser les boucles courtes en s’appuyant sur les installations de traitement déjà existantes sur le territoire, en mutualisant par exemple le traitement avec d’autres flux (déchets verts ou déchets agricoles).
Confédération des Métiers de l’Environnement >> Note explicative
Synthèse de l’étude sur le modèle économique de la filière
Rapport final
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