Concernant les espèces, il fait apparaître une régression d’un quart (23 %) des populations d’oiseaux communs les plus sensibles aux dégradations des écosystèmes entre 1989 et 2015 ; c’est même près de la moitié (- 46 %) pour les populations de chauves-souris entre 2006 et 2014. Un tiers (32 %) des espèces évaluées dans les Listes rouges UICN-MNHN sont menacées, de 8 % à 50 % selon les groupes d’espèces
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Du côté des habitats et milieux naturels, la situation n’est guère plus encourageante. La moitié des milieux humides (52 %) et moins de la moitié des eaux de surface (43 %) sont en bon état, quand 22 % seulement de l’ensemble des milieux naturels d’intérêt européen sont évalués en bon état de conservation. Les récifs coralliens sur les stations de suivi sont en état stable ou en amélioration pour les deux tiers (64 %).
Côté territoire agricole - la moitié du territoire métropolitain - les grands espaces en herbe régressent significativement entre 2000 et 2010 (- 7,9 %) et l’évolution des 12 % d’haies, bois et landes dans les territoires agricoles, également sous pression mais toujours présents en 2012 (première évaluation en 2015 par l’ONB), n’est pas encore connue.
La destruction, la dégradation ou la banalisation des milieux naturels se poursuit. En métropole, près de 67 000 ha par an en moyenne (66 975 ha) ont été détruit par artificialisation entre 2006 et 2014. Les prairies, pelouses et pâturages naturels paient le tribut le plus lourd avec plus de 50 000 ha (52 236 ha) perdus par artificialisation entre 1990 et 2012. Les cours d’eau quant à eux présentent une fragmentation par les ouvrages correspondant à 16 obstacles à l'écoulement pour 100 km de cours d'eau en 2014. En outre-mer - et ce malgré l’espace contraint - 314 ha ont été artificialisés annuellement sur la période 2000-2012. C’est la forêt qui est la plus touchée avec 783 ha de forêts de feuillus perdues par artificialisation entre 2000 et 2012. Évaluée pour la première fois en 2016
Observatoire national de la biodiversité - 2016-05-18
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Du côté des habitats et milieux naturels, la situation n’est guère plus encourageante. La moitié des milieux humides (52 %) et moins de la moitié des eaux de surface (43 %) sont en bon état, quand 22 % seulement de l’ensemble des milieux naturels d’intérêt européen sont évalués en bon état de conservation. Les récifs coralliens sur les stations de suivi sont en état stable ou en amélioration pour les deux tiers (64 %).
Côté territoire agricole - la moitié du territoire métropolitain - les grands espaces en herbe régressent significativement entre 2000 et 2010 (- 7,9 %) et l’évolution des 12 % d’haies, bois et landes dans les territoires agricoles, également sous pression mais toujours présents en 2012 (première évaluation en 2015 par l’ONB), n’est pas encore connue.
La destruction, la dégradation ou la banalisation des milieux naturels se poursuit. En métropole, près de 67 000 ha par an en moyenne (66 975 ha) ont été détruit par artificialisation entre 2006 et 2014. Les prairies, pelouses et pâturages naturels paient le tribut le plus lourd avec plus de 50 000 ha (52 236 ha) perdus par artificialisation entre 1990 et 2012. Les cours d’eau quant à eux présentent une fragmentation par les ouvrages correspondant à 16 obstacles à l'écoulement pour 100 km de cours d'eau en 2014. En outre-mer - et ce malgré l’espace contraint - 314 ha ont été artificialisés annuellement sur la période 2000-2012. C’est la forêt qui est la plus touchée avec 783 ha de forêts de feuillus perdues par artificialisation entre 2000 et 2012. Évaluée pour la première fois en 2016
Observatoire national de la biodiversité - 2016-05-18