Si le sentiment d’insécurité intéresse la recherche, peu d’études ont été réalisées sur les peurs vécues dans les espaces de mobilité, notamment en France. Pour mieux comprendre ce fait social, Île-de-France Mobilités (IDFM), l’Observatoire Nationale de la Délinquance dans les Transports (ONDT) et L’Institut Paris Region ont réalisé une enquête quantitative inédite sur les peurs vécues dans les transports franciliens (ESIT-IDF, 2019). Plus de 50 000 abonnés Navigo annuel ou Imagine R ont complété un questionnaire en septembre 2019 qui interroge les différentes facettes de l’insécurité personnelle. Si les résultats ne peuvent être rapportés à la population globale des usagers, ils permettent de décrire et de localiser les craintes rapportées et visent à produire des indicateurs précis pour les acteurs.
Cette étude prolonge le traitement des données de cette enquête de 2019 et propose un éclairage sur les actions menées au nom de la sécurité des usagers des transports collectifs. À l’aide d’observations dans ces espaces, d’entretiens avec des professionnels et des représentants d’usagers, elle se focalise sur les dispositifs et les pratiques qui permettent aux transporteurs et leurs partenaires de rassurer les voyageurs. Elle comprend trois parties qui correspondent à trois grands leviers identifiés de la lutte contre l’insécurité perçue. Ces leviers ne sont pas cloisonnés, ils fonctionnent en interaction et constituent une chaîne de production de sûreté dans les transports en commun.
En écho aux réponses des enquêtés, la première partie insiste sur la nécessité d’une présence humaine renforcée, qui passe autant par l’augmentation du nombre des agents historiquement ancrés dans la sécurisation des mobilités que par la recherche d’action partenariale innovante. La multiplication des intervenants vise à « humaniser » les réseaux, le rôle de coordination est endossé par les acteurs régaliens et facilité par la constitution de structures dédiées à la sûreté côté transporteurs
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Cette étude prolonge le traitement des données de cette enquête de 2019 et propose un éclairage sur les actions menées au nom de la sécurité des usagers des transports collectifs. À l’aide d’observations dans ces espaces, d’entretiens avec des professionnels et des représentants d’usagers, elle se focalise sur les dispositifs et les pratiques qui permettent aux transporteurs et leurs partenaires de rassurer les voyageurs. Elle comprend trois parties qui correspondent à trois grands leviers identifiés de la lutte contre l’insécurité perçue. Ces leviers ne sont pas cloisonnés, ils fonctionnent en interaction et constituent une chaîne de production de sûreté dans les transports en commun.
En écho aux réponses des enquêtés, la première partie insiste sur la nécessité d’une présence humaine renforcée, qui passe autant par l’augmentation du nombre des agents historiquement ancrés dans la sécurisation des mobilités que par la recherche d’action partenariale innovante. La multiplication des intervenants vise à « humaniser » les réseaux, le rôle de coordination est endossé par les acteurs régaliens et facilité par la constitution de structures dédiées à la sûreté côté transporteurs
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