Plusieurs centaines d’élus locaux, Maires, Présidents de Départements et Présidents de Régions ont lancé mercredi 26 septembre 2018 un appel pour une relance de la décentralisation et "une concertation sincère entre l’Etat et les Collectivités". Pour la première fois, les élus, toutes tendances confondues, étaient réunis, dans la diversité de leurs territoires, pour défendre les libertés locales et constituer une association : les Territoires Unis.
L’appel de Marseille
Citant Molière dans les Précieuses Ridicules, Dominique BUSSEREAU regrettait la volonté recentralisatrice et les litanies sans effet de la Conférence nationale des territoires : "les réalités que nous connaissons ne sont pas connues à Paris".
Dans un texte désormais nommé "L’Appel de Marseille", les élus municipaux, départementaux et régionaux disent oui à une République de proximité et de libertés locales, une et indivisible, dans le respect de la décentralisation. Des élus qui dénoncent le manque d’écoute de l’exécutif et plaident pour un "outil efficace du dialogue et de la négociation" : "la décentralisation est le modèle qui permet de rapprocher décisions et investissements des vrais besoins", peut-on lire dans ce texte fondateur (disponible en ligne).
Prochaine étape : les "états généraux de la décentralisation"
Désormais réunis au sein d’une association "Territoire Unis" créée à cette occasion, l’Association des Maires de France, l’Assemblée des Départements de France et Régions de France entendent poursuivre leur coopération.
Pas convaincues par la prestation décevante du Premier ministre Edouard PHILIPPE devant le Congrès des Régions de France, les trois associations d’élus ont annoncé le lancement des "Etats généraux de la décentralisation". 13 réunions dans les 13 régions métropolitaines réunissant les Maires, les Conseillers départementaux et les Conseillers régionaux de toutes sensibilités politiques et les forces économiques et sociales locales pour bâtir le Pacte Girondin et défendre la puissance publique territoriale.
Ces rendez-vous marquent une nouvelle étape dans la fronde engagée à Marseille face au mutisme du gouvernement. "Les libertés locales, c’est le choix de l’innovation, du pragmatisme, et du bon sens, par la différenciation. C’est laisser les collectivités expérimenter."
ADF - 2018-10-04
L’appel de Marseille
Citant Molière dans les Précieuses Ridicules, Dominique BUSSEREAU regrettait la volonté recentralisatrice et les litanies sans effet de la Conférence nationale des territoires : "les réalités que nous connaissons ne sont pas connues à Paris".
Dans un texte désormais nommé "L’Appel de Marseille", les élus municipaux, départementaux et régionaux disent oui à une République de proximité et de libertés locales, une et indivisible, dans le respect de la décentralisation. Des élus qui dénoncent le manque d’écoute de l’exécutif et plaident pour un "outil efficace du dialogue et de la négociation" : "la décentralisation est le modèle qui permet de rapprocher décisions et investissements des vrais besoins", peut-on lire dans ce texte fondateur (disponible en ligne).
Prochaine étape : les "états généraux de la décentralisation"
Désormais réunis au sein d’une association "Territoire Unis" créée à cette occasion, l’Association des Maires de France, l’Assemblée des Départements de France et Régions de France entendent poursuivre leur coopération.
Pas convaincues par la prestation décevante du Premier ministre Edouard PHILIPPE devant le Congrès des Régions de France, les trois associations d’élus ont annoncé le lancement des "Etats généraux de la décentralisation". 13 réunions dans les 13 régions métropolitaines réunissant les Maires, les Conseillers départementaux et les Conseillers régionaux de toutes sensibilités politiques et les forces économiques et sociales locales pour bâtir le Pacte Girondin et défendre la puissance publique territoriale.
Ces rendez-vous marquent une nouvelle étape dans la fronde engagée à Marseille face au mutisme du gouvernement. "Les libertés locales, c’est le choix de l’innovation, du pragmatisme, et du bon sens, par la différenciation. C’est laisser les collectivités expérimenter."
ADF - 2018-10-04