Jeudi 16 mai, le Premier ministre Édouard Philippe intervenait sur le plateau de Franceinfo. Interrogé sur la mesure d’abaissement de la limitation de vitesse à 80km/h sur le réseau secondaire, le Ministre a déclaré qu’il ne voyait "aucun inconvénient" à laisser les Conseils départementaux déroger à la règle.
Les Conseils départementaux pourront relever la limitation de vitesse
C’est donc un aménagement de la mesure qui se profile concernant la mesure très décriée des 80km/h. Le Gouvernement trouve ainsi une porte de sortie à ce qui a été le détonateur du mouvement de révolte qui sévit en France depuis 6 mois.
Celui-ci s’appuie sur un amendement déposé par le groupe LREM à l’Assemblée nationale, qui prévoit la possibilité, pour les autorités locales, d’augmenter la limitation de vitesse au cas par cas sur les routes sous leur responsabilité.
Le Premier ministre indique cependant une condition : que ce pouvoir donné aux départements soit "systématiquement assorti de mesures" garantissant "le plus haut niveau de sécurité routière possible".
Un énorme micmac en prévision ?
L’association "40 millions d’automobilistes", qui mène un travail acharné contre cette mesure depuis ses prémices, salue un recul d’Édouard Philippe et une première victoire pour les usagers de la route.
Toutefois, l’association redoute un grand désordre, avec le risque de retrouver des départements où se succèderont sans cesse les limitations à 70, 80, puis 90 km/h…
C’est pourquoi "40 millions d’automobilistes" avait appelé les Conseils départementaux à se positionner sur la limitation de vitesse qu’ils appliqueraient en cas d’adoption de l’amendement.
Les départements où les 90km/h pourraient revenir
L’association publie ainsi la carte des Conseils départementaux favorables ou opposés aux 80km/h et appelle les automobilistes à écrire en masse à ceux qui ne se sont pas encore prononcés afin d’éclaircir la situation.
40 Millions d'automobilistes - Communiqué complet- 2019-05-17
Les Conseils départementaux pourront relever la limitation de vitesse
C’est donc un aménagement de la mesure qui se profile concernant la mesure très décriée des 80km/h. Le Gouvernement trouve ainsi une porte de sortie à ce qui a été le détonateur du mouvement de révolte qui sévit en France depuis 6 mois.
Celui-ci s’appuie sur un amendement déposé par le groupe LREM à l’Assemblée nationale, qui prévoit la possibilité, pour les autorités locales, d’augmenter la limitation de vitesse au cas par cas sur les routes sous leur responsabilité.
Le Premier ministre indique cependant une condition : que ce pouvoir donné aux départements soit "systématiquement assorti de mesures" garantissant "le plus haut niveau de sécurité routière possible".
Un énorme micmac en prévision ?
L’association "40 millions d’automobilistes", qui mène un travail acharné contre cette mesure depuis ses prémices, salue un recul d’Édouard Philippe et une première victoire pour les usagers de la route.
Toutefois, l’association redoute un grand désordre, avec le risque de retrouver des départements où se succèderont sans cesse les limitations à 70, 80, puis 90 km/h…
C’est pourquoi "40 millions d’automobilistes" avait appelé les Conseils départementaux à se positionner sur la limitation de vitesse qu’ils appliqueraient en cas d’adoption de l’amendement.
Les départements où les 90km/h pourraient revenir
L’association publie ainsi la carte des Conseils départementaux favorables ou opposés aux 80km/h et appelle les automobilistes à écrire en masse à ceux qui ne se sont pas encore prononcés afin d’éclaircir la situation.
40 Millions d'automobilistes - Communiqué complet- 2019-05-17