Les maires de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte, Polynésie française et Nouvelle-Calédonie dénoncent la décision prise sans concertation de baisse insoutenable des dotations de l’État aux collectivités territoriales.
Cette décision les pénalise fortement, dans un contexte caractérisé par un niveau d’équipement déjà inférieur à la moyenne nationale, de forts enjeux locaux comme les conséquences du vieillissement de la population dans certains départements ou du dynamisme de celle-ci dans d’autres, sans oublier les pressions migratoires subies sans comparaison avec la métropole.
À ces difficultés s’ajoutent des dépenses de personnel élevées et un taux de chômage très important. Pour faire face à cette baisse, le levier fiscal ainsi que l’octroi de mer sont structurellement insuffisants. Les communes auront également de graves difficultés pour apporter la contrepartie nécessaire dans le cadre des programmes européens 2014/2020, ce qui affaiblit la politique de cohésion européenne vis-à-vis des régions ultrapériphériques françaises…
À l’occasion de la Journée des élus d’Outre-mer de son 99ème Congrès, l’AMF réaffirme l’urgente nécessité que la situation spécifique des communes et intercommunalités d’Outre-mer soit totalement prise en compte afin qu’elles puissent faire face à leurs missions. L’AMF demande que la réponse aux difficultés des collectivités ultra-marines ne repose pas uniquement sur la solidarité entre collectivités et appelle à une prise en charge financière par l’État au titre de la solidarité nationale.
AMF - 2016-05-30
Cette décision les pénalise fortement, dans un contexte caractérisé par un niveau d’équipement déjà inférieur à la moyenne nationale, de forts enjeux locaux comme les conséquences du vieillissement de la population dans certains départements ou du dynamisme de celle-ci dans d’autres, sans oublier les pressions migratoires subies sans comparaison avec la métropole.
À ces difficultés s’ajoutent des dépenses de personnel élevées et un taux de chômage très important. Pour faire face à cette baisse, le levier fiscal ainsi que l’octroi de mer sont structurellement insuffisants. Les communes auront également de graves difficultés pour apporter la contrepartie nécessaire dans le cadre des programmes européens 2014/2020, ce qui affaiblit la politique de cohésion européenne vis-à-vis des régions ultrapériphériques françaises…
À l’occasion de la Journée des élus d’Outre-mer de son 99ème Congrès, l’AMF réaffirme l’urgente nécessité que la situation spécifique des communes et intercommunalités d’Outre-mer soit totalement prise en compte afin qu’elles puissent faire face à leurs missions. L’AMF demande que la réponse aux difficultés des collectivités ultra-marines ne repose pas uniquement sur la solidarité entre collectivités et appelle à une prise en charge financière par l’État au titre de la solidarité nationale.
AMF - 2016-05-30