Les Collectivités et Régions d’Outre-Mer, réunies le mardi 20 avril 2021, à l’initiative du Président Alfred Marie-Jeanne, dans le cadre de la Commission Outre-Mer de Régions de France, ont fait le point sur le scandale du chlordécone.
L’utilisation massive et prolongée du chlordécone dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique pendant plusieurs décennies a provoqué un désastre sanitaire sans précédent dans ces territoires de la République française : plus de 90% des populations de ces deux régions sont directement impactées et subissent de plein fouet les conséquences de l’utilisation de ce pesticide.
Aux préjudices humains s’ajoutent les dégâts considérables pour les terres agricoles, l’environnement et la biodiversité, au travers notamment de la pollution durable des nappes phréatiques et des cours d’eau, et également l’impact négatif sur l’agriculture et le tourisme, moteurs essentiels du développement économique et social de la Guadeloupe et de la Martinique.
Ainsi les Collectivités et Régions d’Outre-Mer demandent à l’Etat de reconnaître et d’assumer toutes ses responsabilités dans cette pollution qui constitue un scandale majeur de la République française.
«L’Etat ne peut pas se réfugier derrière des considérations et des arguties d’ordre juridique pour échapper à ses responsabilités. Nous exigeons de l’Etat et aussi des acteurs économiques responsables de cette pollution la prise en charge de l’intégralité des coûts liés à la réparation, notamment en indemnisant les victimes à la hauteur des souffrances et des préjudices subis», déclarent les élus de la Commission Outre-Mer de Régions de France.
Les élus appellent à «une véritable solidarité nationale» à l’égard de ces deux régions françaises profondément meurtries et durablement touchées.
Source >> Régions de France
DECLARATION CHLORDECONE_commission
L’utilisation massive et prolongée du chlordécone dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique pendant plusieurs décennies a provoqué un désastre sanitaire sans précédent dans ces territoires de la République française : plus de 90% des populations de ces deux régions sont directement impactées et subissent de plein fouet les conséquences de l’utilisation de ce pesticide.
Aux préjudices humains s’ajoutent les dégâts considérables pour les terres agricoles, l’environnement et la biodiversité, au travers notamment de la pollution durable des nappes phréatiques et des cours d’eau, et également l’impact négatif sur l’agriculture et le tourisme, moteurs essentiels du développement économique et social de la Guadeloupe et de la Martinique.
Ainsi les Collectivités et Régions d’Outre-Mer demandent à l’Etat de reconnaître et d’assumer toutes ses responsabilités dans cette pollution qui constitue un scandale majeur de la République française.
«L’Etat ne peut pas se réfugier derrière des considérations et des arguties d’ordre juridique pour échapper à ses responsabilités. Nous exigeons de l’Etat et aussi des acteurs économiques responsables de cette pollution la prise en charge de l’intégralité des coûts liés à la réparation, notamment en indemnisant les victimes à la hauteur des souffrances et des préjudices subis», déclarent les élus de la Commission Outre-Mer de Régions de France.
Les élus appellent à «une véritable solidarité nationale» à l’égard de ces deux régions françaises profondément meurtries et durablement touchées.
Source >> Régions de France
DECLARATION CHLORDECONE_commission