Utilisés à domicile, dans les jardins ou encore comme traitements antiparasitaires des humains et animaux domestiques, les pesticides exposent les populations à des risques sanitaires qui doivent être maîtrisés.
Afin de mieux connaître les pratiques et les usages des pesticides dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), l’Anses a mené l’étude Pesti-home. Après son premier rapport d’octobre 2019 concernant l'Hexagone, elle publie ce jour les résultats de l’étude réalisée auprès de 608 ménages des Antilles et de la Réunion.
- L’étude Pesti’home, qu’est-ce que c’est ?
L’étude Pesti’home concerne les pesticides disponibles à la vente pour les particuliers.
- Plus d’un ménage sur deux utilise des pesticides à domicile
Comme dans l'Hexagone, l’utilisation des pesticides à domicile est très répandue dans les DROM.
Le climat tropical favorise la prolifération d’insectes comme les moustiques, cafards et fourmis. Ces derniers apparaissent donc comme la principale cible des traitements. L’utilisation des produits pesticides tous usages confondus est ainsi 3 à 4 fois plus fréquente que dans l'Hexagone.
- Des produits aujourd’hui interdits retrouvés dans les stocks à domicile
Comme en métropole, certains de ces produits, aujourd’hui interdits à la vente, ont été retrouvés, en particulier les produits phytopharmaceutiques dont l’achat peut parfois remonter à 10 ans ou plus. Au moment de l’enquête, près de 24 % des produits stockés chez les ménages en Guadeloupe, 27 % en Martinique et 20 % à La Réunion, étaient interdits à la vente.
- Des précautions d’emploi et d’élimination pas assez respectées
En Guadeloupe et en Martinique, près de 80 % des produits non utilisés et périmés sont jetés à la poubelle au lieu d’être apportés en déchetterie. Sur l’île de La Réunion, ce chiffre atteint 60 %.
Peu d’utilisateurs portent des équipements de protection comme des gants, des masques ou des vêtements de protection. D’une manière générale, les précautions et recommandations d’emploi des produits ne sont pas toujours lues ou respectées.
- Mieux informer pour réduire l’exposition des utilisateurs et l’impact environnemental
Au regard de ces résultats, l’Anses rappelle les recommandations émises lors de la publication du volet métropole de Pesti’home et tout particulièrement la nécessité de mieux informer les forts utilisateurs de l’importance de :
- lire les précautions d’emploi et de les respecter ;
- déposer en déchetterie les produits stockés ;
- respecter les conditions de conservation et d’utilisation .
L’Anses recommande qu’une information plus lisible et plus claire sur la composition de ces produits soit apportée aux consommateurs par les fabricants.
En outremer comme en métropole, pour limiter la prolifération des insectes et notamment des moustiques, l’Anses invite enfin les particuliers à éliminer les points d’eau stagnante qui constituent des lieux de ponte en :
- vidant les coupelles sous les pots de fleur,
- nettoyant les gouttières pour faciliter l'évacuation de l'eau,
- couvrant les réserves d'eau de pluie.
ANSES >> Etude complète
Afin de mieux connaître les pratiques et les usages des pesticides dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), l’Anses a mené l’étude Pesti-home. Après son premier rapport d’octobre 2019 concernant l'Hexagone, elle publie ce jour les résultats de l’étude réalisée auprès de 608 ménages des Antilles et de la Réunion.
- L’étude Pesti’home, qu’est-ce que c’est ?
L’étude Pesti’home concerne les pesticides disponibles à la vente pour les particuliers.
- Plus d’un ménage sur deux utilise des pesticides à domicile
Comme dans l'Hexagone, l’utilisation des pesticides à domicile est très répandue dans les DROM.
Le climat tropical favorise la prolifération d’insectes comme les moustiques, cafards et fourmis. Ces derniers apparaissent donc comme la principale cible des traitements. L’utilisation des produits pesticides tous usages confondus est ainsi 3 à 4 fois plus fréquente que dans l'Hexagone.
- Des produits aujourd’hui interdits retrouvés dans les stocks à domicile
Comme en métropole, certains de ces produits, aujourd’hui interdits à la vente, ont été retrouvés, en particulier les produits phytopharmaceutiques dont l’achat peut parfois remonter à 10 ans ou plus. Au moment de l’enquête, près de 24 % des produits stockés chez les ménages en Guadeloupe, 27 % en Martinique et 20 % à La Réunion, étaient interdits à la vente.
- Des précautions d’emploi et d’élimination pas assez respectées
En Guadeloupe et en Martinique, près de 80 % des produits non utilisés et périmés sont jetés à la poubelle au lieu d’être apportés en déchetterie. Sur l’île de La Réunion, ce chiffre atteint 60 %.
Peu d’utilisateurs portent des équipements de protection comme des gants, des masques ou des vêtements de protection. D’une manière générale, les précautions et recommandations d’emploi des produits ne sont pas toujours lues ou respectées.
- Mieux informer pour réduire l’exposition des utilisateurs et l’impact environnemental
Au regard de ces résultats, l’Anses rappelle les recommandations émises lors de la publication du volet métropole de Pesti’home et tout particulièrement la nécessité de mieux informer les forts utilisateurs de l’importance de :
- lire les précautions d’emploi et de les respecter ;
- déposer en déchetterie les produits stockés ;
- respecter les conditions de conservation et d’utilisation .
L’Anses recommande qu’une information plus lisible et plus claire sur la composition de ces produits soit apportée aux consommateurs par les fabricants.
En outremer comme en métropole, pour limiter la prolifération des insectes et notamment des moustiques, l’Anses invite enfin les particuliers à éliminer les points d’eau stagnante qui constituent des lieux de ponte en :
- vidant les coupelles sous les pots de fleur,
- nettoyant les gouttières pour faciliter l'évacuation de l'eau,
- couvrant les réserves d'eau de pluie.
ANSES >> Etude complète