Depuis le mois d’août 2014, les Antilles et la Guyane font face à des vagues successives d’échouages d’algues sargasses sur leur littoral. Malgré les moyens de nettoyage mis en œuvre, ces algues se décomposent sur place. Leur décomposition conduit à la production de sulfure d’hydrogène (H2S), potentiellement détecté à des concentrations élevées. Les signalements de médecins liés aux effets sanitaires ressentis par la population exposée à l’H2S, ainsi que les plaintes du public relatives au problème d’odeurs, ont augmenté de façon notable.
Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par les ministères chargés de la Santé, de l’Environnement et du Travail pour la réalisation d’une expertise relative aux émanations issues d’algues sargasses en décomposition.
L’Agence publie ce jour un état des connaissances actualisé sur les effets du sulfure d’hydrogène sur la santé. Dans son avis, elle insiste sur la nécessité de ramasser sans attendre les algues échouées et recommande que des mesures soient mises en œuvre pour protéger les travailleurs chargés du ramassage, du transport et du traitement des algues. La population doit quant à elle être informée que les algues ne doivent pas être manipulées…
ANSES - 2016-03-14
Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par les ministères chargés de la Santé, de l’Environnement et du Travail pour la réalisation d’une expertise relative aux émanations issues d’algues sargasses en décomposition.
L’Agence publie ce jour un état des connaissances actualisé sur les effets du sulfure d’hydrogène sur la santé. Dans son avis, elle insiste sur la nécessité de ramasser sans attendre les algues échouées et recommande que des mesures soient mises en œuvre pour protéger les travailleurs chargés du ramassage, du transport et du traitement des algues. La population doit quant à elle être informée que les algues ne doivent pas être manipulées…
ANSES - 2016-03-14