Identifiant la crise du pouvoir d’achat comme résultant d’un problème multifactoriel - lié à l’insuffisance des productions locales et à la taille des marchés locaux, à la concentration des principaux importateurs et distributeurs et aux surcoûts dus aux importations, au manque d’emplois locaux et à la faiblesse des revenus, mais également à la fiscalité locale assise sur les importations - le CESE formule dans cet avis 10 préconisations concrètes, dont certaines sont conçues pour être immédiatement appliquées dans le cadre du Projet de loi de finance pour 2024 :
1. Mise à disposition par les Centres communaux d’action sociale de « chèques » dédiés à l’aide alimentaire, à l’énergie, au transport, à l’eau et au logement, pour les foyers les plus modestes et encourage le ministère des Outre-mer de prévoir un financement budgétaire pérenne et suffisant à la hauteur des besoins
2. Mise en application en Outre-mer de l’ensemble des accords nationaux et des conventions collectives antérieurs à 2017
3. Majorer la prime d’activité versée par les Caisses d’allocations familiales dans les Départements et Régions d’Outre-mer
4. Mener une enquête spatiale des prix tous les 3 ans et rendre effective l’obligation de transfert des données de caisse des distributeurs en continu à l’INSEE en Outre-mer
5. Renforcement des moyens de contrôle de la concurrence dans le secteur de la distribution en Outre-mer
6. Développer sur chaque territoire une application numérique de comparaison des prix pratiqués par les commerces,
7. Flécher les crédits consacrés à la diversification agricole en Outre-mer vers les organisateurs de producteurs pour une meilleure structuration
8. Adapter les normes françaises et européennes aux besoins propres des différents territoires
9. Tenir des « États généraux du coût de la vie et du pouvoir d’achat » dans chacun des territoires
10. réforme de l’octroi de mer
Le CESE >> Communiqué complet
1. Mise à disposition par les Centres communaux d’action sociale de « chèques » dédiés à l’aide alimentaire, à l’énergie, au transport, à l’eau et au logement, pour les foyers les plus modestes et encourage le ministère des Outre-mer de prévoir un financement budgétaire pérenne et suffisant à la hauteur des besoins
2. Mise en application en Outre-mer de l’ensemble des accords nationaux et des conventions collectives antérieurs à 2017
3. Majorer la prime d’activité versée par les Caisses d’allocations familiales dans les Départements et Régions d’Outre-mer
4. Mener une enquête spatiale des prix tous les 3 ans et rendre effective l’obligation de transfert des données de caisse des distributeurs en continu à l’INSEE en Outre-mer
5. Renforcement des moyens de contrôle de la concurrence dans le secteur de la distribution en Outre-mer
6. Développer sur chaque territoire une application numérique de comparaison des prix pratiqués par les commerces,
7. Flécher les crédits consacrés à la diversification agricole en Outre-mer vers les organisateurs de producteurs pour une meilleure structuration
8. Adapter les normes françaises et européennes aux besoins propres des différents territoires
9. Tenir des « États généraux du coût de la vie et du pouvoir d’achat » dans chacun des territoires
10. réforme de l’octroi de mer
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