Le bilan de la période estivale pour le secteur de la restauration est très positif. Les chiffres d’affaires sont supérieurs à 2019 pour la très grande majorité des restaurateurs.
L’inflation et les problèmes de recrutement nous font craindre une fin d’année plus difficile, notamment en province.
Depuis deux ans, la livraison rapide et les dark kitchens se développent fortement dans les grandes villes françaises et européennes. France urbaine appelle à donner plus de moyens aux maires pour les réguler.
Quelle est votre position ?
Je partage la demande de France urbaine. L’Association Française des Maîtres Restaurateurs (AFMR) s’est fortement mobilisée, dès la loi Egalim 2, pour que les dark kitchens soient soumises aux règles de transparence. Nous respectons la liberté d’entreprendre mais pas selon n’importe quelles règles
Les villes misent de plus en plus sur les produits locaux et respectueux de l’environnement, notamment dans les cantines scolaires. Comment aller plus loin ?
Dans les grandes villes, le nombre d’enfants et de personnels à nourrir est très important et la production locale ne suffit pas toujours. Il faut d’abord réinstaller des cuisiniers qui font la cuisine sur place. Je suis conscient que c’est un coût financier, humain et logistique pour les collectivités
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