L’ADEME a analysé 5 démarches d’alimentation durable : l’agriculture biologique, les AOP, le commerce équitable, les circuits courts de proximité et les Projets Alimentaires Territoriaux. L’étude montre que tous ces systèmes sont en croissance : par exemple, le chiffre d’affaire du bio a été multiplié par 3,5 en 10 ans et les ventes de fromages AOP sont en croissance de 2 à 3% par an.
Engager tous les acteurs dans les démarches d’alimentation durable
L’ADEME formule dans l’étude des recommandations pour engager tous les acteurs de la chaîne alimentaire dans les démarches d’alimentation durable :
- Pour les acteurs des filières agro-alimentaires (agriculteurs, industriels, distributeurs…), il faut saisir l’opportunité de ce marché en croissance qui répond aux attentes du consommateur et permet de diminuer son empreinte environnementale. Cela passe notamment par la prise en compte de critères de durabilité dans les cahiers des charges (démarche d’écoconception qui peut être accompagnée par l’ADEME) ou par la garantie de transparencesur l’ensemble de la chaîne de production.
- Pour les pouvoirs publics, il est souhaitable d’orienter les régulations pour favoriser les productions durables et améliorer la répartition de la valeur ajoutée. Cela implique la mise en place de cadres juridiques pour les négociations commerciales notamment, de dispositifs de soutien des entreprises dans l’investissement et l’innovation ou la formation des citoyens aux enjeux de l’alimentation durable dès le plus jeune âge.
- Les territoires sont au cœur de l’alimentation durable. Pour eux, le développement de l’autonomie alimentaire et la valorisation des terroirs sont une opportunité économique. En mettant en place un projet alimentaire territorial, ils peuvent instaurer une gouvernance territoriale autour de l’alimentation durable et mutualiser les initiatives.
- Les consommateurs ont également un rôle clé. Ils peuvent par exemple exiger la transparence vis-à-vis des acteurs de la chaîne et aborder le critère "prix" à l’échelle de leur consommation globale : le surcoût de produits plus durables peut être atténué ou compensé par l’évolution du panier de courses, du régime alimentaire et par la réduction du gaspillage alimentaire.
ADEME - 2018-04-13
Engager tous les acteurs dans les démarches d’alimentation durable
L’ADEME formule dans l’étude des recommandations pour engager tous les acteurs de la chaîne alimentaire dans les démarches d’alimentation durable :
- Pour les acteurs des filières agro-alimentaires (agriculteurs, industriels, distributeurs…), il faut saisir l’opportunité de ce marché en croissance qui répond aux attentes du consommateur et permet de diminuer son empreinte environnementale. Cela passe notamment par la prise en compte de critères de durabilité dans les cahiers des charges (démarche d’écoconception qui peut être accompagnée par l’ADEME) ou par la garantie de transparencesur l’ensemble de la chaîne de production.
- Pour les pouvoirs publics, il est souhaitable d’orienter les régulations pour favoriser les productions durables et améliorer la répartition de la valeur ajoutée. Cela implique la mise en place de cadres juridiques pour les négociations commerciales notamment, de dispositifs de soutien des entreprises dans l’investissement et l’innovation ou la formation des citoyens aux enjeux de l’alimentation durable dès le plus jeune âge.
- Les territoires sont au cœur de l’alimentation durable. Pour eux, le développement de l’autonomie alimentaire et la valorisation des terroirs sont une opportunité économique. En mettant en place un projet alimentaire territorial, ils peuvent instaurer une gouvernance territoriale autour de l’alimentation durable et mutualiser les initiatives.
- Les consommateurs ont également un rôle clé. Ils peuvent par exemple exiger la transparence vis-à-vis des acteurs de la chaîne et aborder le critère "prix" à l’échelle de leur consommation globale : le surcoût de produits plus durables peut être atténué ou compensé par l’évolution du panier de courses, du régime alimentaire et par la réduction du gaspillage alimentaire.
ADEME - 2018-04-13