Le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) pris en charge par les Départements a augmenté de 47% depuis 2013, dans des proportions très hétérogènes selon les Départements.
Les MNA représentent 10 à 20% des mineurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Le coût de la prise en charge d’un MNA est estimé en moyenne entre 50 et 60 000€ par mineur et par an, couvrant le logement, la nourriture, les frais d’éducation et de formation. L’État rembourse aux Départements seulement les cinq premiers jours d’accueil à hauteur de 1250€ maximum par mineur.
Au 31 décembre 2016, 19 221 jeunes étrangers étaient pris en charger au titre de l’ASE par les Départements (14 279 mineurs et 4 942 jeunes majeurs). Cela représente un coût annuel à la charge des Départements d’environ 1 milliard d’euros.
Les Départements prennent en charge les mineurs étrangers jusqu’à leur majorité et souvent au-delà. En effet, de nombreux jeunes "majeurs étrangers" s’adressent aux Départements dans l’attente de l’obtention d’un titre de séjour.
Depuis le mois d’Août 2017, les Départements sont démunis face à des arrivées massives et plus importantes que prévues :
- Le phénomène de saturation des structures d’accueil s’accentue ;
- La vérification de la minorité et de l’isolement des jeunes est toujours plus complexe. Après évaluation, la moitié d’entre eux sont majeurs.
ADF - 2017-11-06
Les MNA représentent 10 à 20% des mineurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Le coût de la prise en charge d’un MNA est estimé en moyenne entre 50 et 60 000€ par mineur et par an, couvrant le logement, la nourriture, les frais d’éducation et de formation. L’État rembourse aux Départements seulement les cinq premiers jours d’accueil à hauteur de 1250€ maximum par mineur.
Au 31 décembre 2016, 19 221 jeunes étrangers étaient pris en charger au titre de l’ASE par les Départements (14 279 mineurs et 4 942 jeunes majeurs). Cela représente un coût annuel à la charge des Départements d’environ 1 milliard d’euros.
Les Départements prennent en charge les mineurs étrangers jusqu’à leur majorité et souvent au-delà. En effet, de nombreux jeunes "majeurs étrangers" s’adressent aux Départements dans l’attente de l’obtention d’un titre de séjour.
Depuis le mois d’Août 2017, les Départements sont démunis face à des arrivées massives et plus importantes que prévues :
- Le phénomène de saturation des structures d’accueil s’accentue ;
- La vérification de la minorité et de l’isolement des jeunes est toujours plus complexe. Après évaluation, la moitié d’entre eux sont majeurs.
ADF - 2017-11-06